Son aire géographique d’origine est principalement
l’Afrique
du sud, et en élevage il est communément appelé Roseïcollis.
Cette
espèce d’inséparable possède le plus
grand nombre de mutations, allant d’un plumage avec une concentration
des diverses eumélanines ou psittacines à des répartitions
variables de ces pigments.
Aujourd'hui, nous distinguons deux types de Roseïcollis : l'un correspond au standard sauvage avec la principale caractéristique d'avoir une bavette avec un dégradé de rouge vers le rose, alors que l'autre a une bavette uniformément rouge. Ce dernier a dans son plumage, des concentrations d'eumélanine et de psittacine plus soutenues ce qui lui donne un front et une bavette d'un rouge intense. Ses ongles sont aussi plus noirs, et il est d'un gabarit supérieur à celui du standard sauvage. Cette morphologie plus imposante pourrait découler, comme certain le pense, de l’action d’une protéine appelée Myostatine. Cette substance est codifiée par un gène et à pour but de réguler le développement musculaire. Dans le cas d’une codification de production faible en Myostatine, l’oiseau augmente en puissance. Ce phénomène peut-être rencontré dans toutes les espèces. Reste à savoir si cela est bien la bonne explication. Chez ce type d’oiseau la plume est souvent aussi plus longue. Cet oiseau est appelé Nouveau Type ou Roseïcollis Hollandais (voir la comparaison des deux types dans l'album ).
Les principales
caractéristiques d’un bon standard de l’espèce
seraient de posséder une taille supérieure à quinze
centimètres, une ligne arrière de front bien délimitée,
une bavette bien descendue sur la poitrine en arc de cercle, des pattes
grises avec des ongles gris foncés mais noirs pour le Nouveau Type. Cette
couleur foncée des pattes et des ongles s’applique bien sûre
aux mutations sans dilution d’eumélanines. Il est aussi recherché
pour toutes les mutations, un plumage avec le plus de luminosité possible.
Cette espèce fait partie des plus faciles à faire reproduire,
elle est souvent conseillée pour ceux qui débutent dans l’élevage
des agapornis.
Les principales mutations du roseïcollis
peuvent être
classées selon le mode de transmission de leurs gènes exprimant
la couleur (phénotype) :
- Mutations dominantes avec transmission autosomique
- Le vert sauvage
- Le vert nouveau type
- Mutations dominantes incomplètes avec transmission autosomique
- Le panaché (simple ou double)
- Le violet (simple ou double)
- Le facteur foncé (simple ou double)
- Mutations récessives avec transmission autosomique
- Le bleu turquoise (bleu masque blanc)
- Le bleu aqua (bleu de mer)
- Le edged dilute (ailes grises)
- Le masque orange
- Le fallow
- Mutations récessives avec transmission liée au sexe
- Le pallid (isabelle)
- Le cinamon
- Le lutino
- L’opaline